Grand classique pour certains, concept obscur pour d’autres, la séance au seuil ne laisse aucun adepte de la course à pied indifférent. Mais qu’entend-on vraiment par « courir au seuil » ? Voici quelques clés pour y voir plus clair !

1. Qu’est-ce que l’allure seuil?

Le seuil est la zone de transition entre les filières aérobie et anaérobie, soit entre 80 et 90% de votre Fréquence Cardiaque Maximum (FCM).

Autrement dit, vous êtes à la limite de la rupture respiratoire, ce qui signifie que bien que de plus en plus essoufflé(e), vous êtes toujours en mesure d’échanger quelques mots.

2. Pourquoi intégrer des séances au seuil à mon entrainement?

La séance de seuil fait peu d’adeptes tant elle est réputée pour sa difficulté. Pourtant, elle comporte des avantages non négligeables !

• Elle permet de gagner en endurance pour courir plus vite plus longtemps.

• Elle aide à améliorer la foulée pour la rendre efficace.

• Elle permet de développer le mental en vous forçant à puiser dans vos ressources.

3. Quand intégrer les séances de seuil à son programme d’entrainement ?

En observant les coureurs débutants, un élément saute aux yeux: tous ou presque courent au seuil. Vous avez donc sûrement déjà expérimenté ce type de séance sans même le savoir !

Par la suite, une fois que vous avez acquis une expérience vous permettant de varier vos allures, vous pouvez intégrer une séance de seuil à votre programme d’entrainement. Veillez à la réaliser à distance des autres séances à haute intensité pour éviter toute blessure !

4. Quelques précautions à prendre avant d’intégrer des séances de seuil…

On ne le dira jamais assez : la séance de seuil est exigeante !

Comme tout entrainement, elle nécessite une phase d’échauffement et une phase de retour au calme qu’il ne faut pas négliger.

De plus, la séance au seuil nécessite de faire monter le rythme cardiaque à plus de 80% de la FCM.

Il est donc conseillé de réaliser un test d’effort chez un cardiologue du sport pour aborder vos entrainements en toute sérénité.