Marine Lorphelin & Stan Gruau : un ultra-couple à tout épreuve
Marine Lorphelin et Stan Gruau sont deux personnalités lumineuses. L’une, médecin et ancienne Miss France, l’autre ancien tradeur devenu entrepreneur à succès. Pourtant, c’est bien loin des paillettes que nous les retrouvons aujourd’hui pour échanger autour de leur passion commune : le trail.
Marine & Stan : le sport pour se construire et se reconstruire
Lorsqu’elle est enfant, Marine Lorphelin est sportive. Elle bouge, elle s’épanouit dans l’effort et le dépassement de soi. Bonne élève, elle suit un parcours scolaire brillant et entre en études de médecine. Là, comme la plupart de ses camarades de promotion, le sport n’est plus une priorité. Le bien-être même, est souvent repoussé au second plan par la volonté farouche de réussir, de valider les tant redoutés concours.
Pourtant avec le recul, Marine regrette d’avoir tout arrêté. Sa santé physique fut impactée certes, mais les effets délétères ont particulièrement concerné sa santé mentale. Son anxiété s’est par exemple particulièrement rappelé à elle. De quoi tirer une belle leçon avec le recul : le sport n’est pas une contrainte, c’est un outil de bien-être.
Cette idée, Stan Gruau la rejoint totalement. Croulant parfois sous le stress du travail, son seul échappatoire fut rapidement de chausser ses baskets et d’arpenter les rues aux heures les plus improbables.
Ultra-couple : un quotidien de challenges
Pourtant, le sport n’est pas seulement pour le couple un moyen de se sentir bien dans sa tête et dans son corps. C’est aussi une occasion de se dépasser, d’apprendre à se connaitre en puisant au plus profond de soi.
C’est ce challenge que Stan et Marine sont venus chercher à Chamonix lorsque nous les rencontrons. Elle vient de boucler la MCC, lui s’apprête à se lancer sur l’UTMB. Chacun ses objectifs mais un seul but : donner le meilleur de soi.
C’est ce but qui distingue la performance du challenge. Marine par exemple, confie que son quotidien bien rempli et ses échéances sportives précédentes comme le Marathon Pour Tous, l’entrainement n’est pas toujours optimisé.
“J’ai senti que mon corps m’envoyait des signaux. J’ai donc croisé l’entrainement et j’ai veillé à ne pas trop en faire. Je ne visais pas de chrono en venant à Chamonix, je voulais simplement finir et être fière de moi. “
Grâce à cet état d’esprit, la jeune femme est parvenue à s’affranchir de la peur de l’échec pour ce recentrer sur le plus important : le plaisir et le dépassement de soi.
Stan quant à lui, s’est astreint à une rigueur plus importante. L’UTMB fut véritablement l’objectif de son année. À ce titre, comme on construit une maison, il a posé chaque pierre l’une derrière l’autre dans une logique prédéfinie et a pu régulièrement observé la beauté du travail accompli.
C’est cet accomplissement sur le long terme que l’ancien tradeur aime mettre en place lorsqu’il prépare une échéance sportive. Peu importe les tracas du quotidien, il sait qu’il est en train de cheminer vers quelque chose de grandiose, entrainement après entrainement.
Au fil de l’échange, le couple se livre sur ses motivations, ses espoirs, ses leçons et ses aspirations avec sincérité et humilité.