“Comment la course à pied a changé ma vie ?” - Hors Série #Runyourway / DLTDC x New-Balance
La course à pied n’est pas qu’un simple sport. C’est une pratique fédératrice aux valeurs extrêmement fortes. Pour beaucoup, l’histoire de vie se confond en partie avec les histoires de course. Aujourd’hui, on donne la parole à ceux qui ont changé leur vie grâce à la course à pied. Au-delà des idées reçues, par-delà les obstacles. Par la force d’une passion.
Meriam & Lhoussain : “Je serai tes yeux”
Meriam nait avec une maladie génétique qui lui amène une certitude : un jour, elle perdra totalement la vue. Elle se construit autour de cette fatalité sans jamais la laisser la définir.
Pourtant très vite, elle va se heurter à des barrières invisibles. Celles de la société. À l’école, on la dispense de sport. On pense ainsi l’arranger, la soulager d’un poids. C’est oublier l’importance de cette discipline sur la socialisation des enfants. À un âge où les plus jeunes sont souvent très cinglants les uns envers les autres, Meriam ne se sent pas entièrement à sa place.
“C’est simple, pour me donner envie de faire quelque chose, il suffit de me dire que je n’en suis pas capable”. - Meriam
Mais Meriam a une volonté de fer. Elle sent cette force en elle et compte bien en tirer partie. Elle se lance dans différents sports, notamment le roller. Elle n’a pas la vue, mais elle trouve des alternatives. Elle s’entoure de gens qui l’aident dans sa démarche.
Puis, presque par hasard, elle décide de commencer à courir. Elle n’a aucune prédisposition en la matière. Elle doit fournir des efforts intenses pour progresser mais elle tient bon. C’est dans ce contexte qu’elle rencontre Lhoussain, un athlète qui a choisi de dédier sa pratique sportive aux autres, notamment en guidant les athlètes non-voyants.
Ensemble, ils vont s’entrainer, progresser, se challenger. Ils iront jusqu’aux Marathon de New-York ou encore Paris.
Mais Meriam ne s’arrête pas là ! Non contente d’avoir appris à bien courir, elle décide de se lancer sur triathlon. Elle trouve un club, des volontaires pour l’aider dans chacune des disciplines de ce sport si exigeant. Finalement, à force de persévérance et d’abnégation, elle parvient jusqu’au mythique Ironman d’Hawaï.
Zoom sur une femme qui a compris que sa volonté était sa plus grande force, et sur son coach qui a su croire en elle et l’aider à révéler son plein potentiel.
Margaux : comment la course a changé sa vie pour le meilleur et pour le pire
Margaux est une jeune coureuse connue sur les réseaux sous le pseudonyme de Margauxlifestyle. Elle a découvert la course à pied il y a plusieurs années et continue aujourd’hui à nous partager ses courses, ses ressentis et ses tips éventuels.
Seulement voilà : Margaux est une athlète ronde. Elle affiche une taille 42 et déclare elle-même avoir pris une vingtaine de kilos à cause de sa tendance à l’hyperphagie. Cette période sombre de sa vie, elle nous l’a racontée dans un épisode du Récit.
Mais la jeune femme est une battante. Elle se relève, reprend goût à la course malgré les changements qu’elle voit sur son corps et sur ses performances. Malheureusement, cette décision est mal reçue par une partie des coureurs qui ne comprennent pas que l’on puisse afficher sa taille 42 au travers de photographies en shorts, en maillot de bain, en tenue de sport en somme.
Même si Margaux avoue que la haine qu’elle a reçue a pu l’atteindre, elle affirme aujourd’hui réussir à prendre du recul vis à vis de ces individus qui cherchent à combler leurs propres failles narcissiques à travers elle. Elle reçoit parallèlement des milliers de messages de soutien et de remerciements de femmes qui grâce à elle, ont décidé d’oser. Oser courir.
La course à pied : un sport fédérateur
La course à pied est un sport magnifique, unique. Il fédère les millions d’individus autour de valeurs cardinales précieuses telles que la diversité des corps et des âmes, la persévérance, la bienveillance…
Bien que certains l’oublient, est athlète toute personne qui pratique un sport. Le terme “athlète” n’a pas de définition variable en fonction de l’individu qui l’utilise. Personne ne doit préjuger de la légitimer des autres à pratiquer.
Qu’ils soient dans l’ombre ou dans la lumière, qu’ils courent longtemps ou non, rapidement ou lentement, tous courent. Ceux qui prétendent le contraire sont finalement les esclaves de leurs propres croyances.
Alors continuez à courir, continuez à partager et à nous prouver que chaque jour, à chaque minute, la course à pied peut changer une vie.