Anorexie mentale : les troubles alimentaires des sportifs

Les sportifs sont 10 fois plus touchés que le reste de la population par les troubles de comportements alimentaires. Alors, de quoi s’agit-il ? Pourquoi font-ils autant de dégâts chez les coureuses ?

Les différents troubles alimentaires présents chez les sportifs

Parmi les troubles des comportement alimentaires, l’anorexie et la boulimie sont les plus connus. Les personnes anorexiques vont réduire au maximum leur alimentation là où les personnes boulimiques ingéreront par pulsion des quantités énormes de nourriture.

Mais il existe aussi d’autres troubles plus méconnus. C’est la cas de l’orthorexie, qui désigne l’obsession de manger sain. Les personnes qui en souffrent vous aller jusqu’à peser chaque aliment et calculer toutes les calories ingérées.

On retrouve aussi la dysmorphophobie, qui accompagne d’ailleurs souvent les autres pathologies. Les personnes concernées vont avoir une vision totalement faussée de leur propre corps. Souvent, il s’agit de femmes qui vont se voir réellement en surpoids alors qu’elles sont en réalité en état de maigreur.

Pourquoi ces troubles touchent plus les sportifs ?

Les sportifs ont souvent un rapport compliqué à leur corps. Il est le principal outil de la performance sportive. On va donc chercher à en tirer des bénéfices. Ainsi, l’obsession du contrôle est souvent la première pierre qui va mener à la construction d’un trouble alimentaire.

En voulant être toujours plus performant, les sportifs cherchent à améliorer leurs corps jusqu’à tomber dans l’excès. C’est la raison pour laquelle ils sont plus touchés que la population globale. C’est d’autant plus vrai que pratiquant une activité physique, ils dépensent énormement d’énergie. Il est donc plus facile d’opérer une perte de masse grasse et de ne plus savoir quand s’arrêter.

Les femmes sportives sont particulièrement touchées par ces problématiques, mais il ne faut pas croire que les hommes sont épargnés ! Ils représentent une personne touchée sur 9. Ce chiffre monte à 25% lorsque l’on parle de boulimie.

 

L’anorexie mentale - les troubles alimentaires des sportifs


Précédent
Précédent

Les oligo-éléments : vos véritables alliés en course à pied

Suivant
Suivant

COURSE À PIED ET GROSSESSE : INCOMPATIBILITÉ OU DUO GAGNANT?