En 3 mois, elle passe de novice à triathlète pro – l’incroyable histoire de Chloé.qdv
Changer de métier tous les trois mois pour mieux se connaître, explorer le monde et tester ses limites ? C’est le pari, aussi original qu’ambitieux, de Chloé.qdv.
Son dernier défi ? Devenir triathlète en seulement trois mois. Une aventure aussi sportive qu’humaine.
Une enfance entre bottes de foin et pas chassés
Chloé a grandi en Normandie, dans une famille d’agriculteurs. Une enfance au grand air, faite de jeux dans les champs, de weekends à la ferme et… de courses de chevaux, improvisées dans le jardin. Elle en garde une forme de liberté, une proximité avec la nature, et – surprise – quelques aptitudes pour la course à pied.
Elle raconte même avoir remporté un cross de collège en courant… en pas chassés. « Je jouais tellement souvent au cheval que je courais comme eux »
Résultat : une petite coupe et une grande anecdote.
Du bureau climatisé à l’hôtel mexicain
Diplômée d’une école de commerce, Chloé fait ses premiers pas dans le monde de l’entreprise. Mais très vite, elle réalise que ce monde-là n’est pas fait pour elle. Trop rigide, trop hiérarchisé, trop éloigné de sa créativité. Elle part alors au Mexique, sans plan précis, et y devient… photographe immobilier, après avoir acheté un drone “pour les souvenirs”. De fil en aiguille (et de client en villa à photographier), elle gagne ses premiers pesos et découvre un mode de vie plus autonome, plus audacieux.
Peindre, coudre, moissonner… avant de courir
De retour en France, Chloé lance un concept aussi simple qu’efficace : tirer au sort un métier et s’y consacrer pleinement pendant trois mois. Peintre, designer, agricultrice, couturière… chaque expérience est filmée, partagée, racontée avec humour et pédagogie sur les réseaux.
Le succès est immédiat. Son approche séduit : elle apprend, elle expérimente, elle se trompe, elle progresse – et tout cela en public. « Ce que j’aime le plus, c’est embarquer les gens dans ces univers parfois très éloignés du leur », confie-t-elle.
Crédit : Chlo.qdv
Athlète en trois mois : pari tenu ?
Et dernièrement, c’est le mot « athlète » qui sort du bocal. Et Chloé opte pour le triathlon. Pourquoi se contenter d’un seul sport quand on peut en apprendre trois ?
Problème : elle n’aime pas courir, nage très peu, et n’a jamais vraiment pratiqué sérieusement le vélo. L’ambition est là, mais la condition physique, beaucoup moins.
Elle s’entoure alors d’un coach, d’un kiné, d’une nutritionniste. Elle structure sa préparation comme le ferait une athlète professionnelle. « Je voulais vivre l’expérience de l’intérieur, et voir jusqu’où je pouvais aller. »
L'enthousiasme, oui – l’impatience, attention
Un premier test maison la rassure : les sensations sont bonnes, les performances encourageantes. Mais très vite, l’euphorie laisse place à la fatigue. Enchaîner les entraînements sans brûler les étapes, accepter de progresser lentement, gérer les frustrations… Chloé découvre les subtilités de l’endurance. « J’avais l’impression de régresser alors que je m’entraînais plus que jamais. C’est dur, mentalement. » Heureusement, la natation – discipline qu’elle redoutait – devient un espace de progression. Moins traumatisante pour le corps, plus technique, elle lui redonne confiance.
J-quelques jours : l’heure du bilan
À l’approche du triathlon des Sables d’Olonnes qui aura lieu le le 1er mai, Chloé se sent plus sereine, même si elle admet avoir sous-estimé l’ampleur du défi. Elle progresse : un 10 km couru en 52 minutes, une aisance nouvelle à vélo, et une brasse désormais efficace. « Je n’avais jamais couru autant, et surtout, jamais ressenti autant de fierté. »
Et après ?
Son objectif n’était pas de battre un record, mais de vivre une transformation. Mission accomplie. Sur Instagram, YouTube et TikTok, elle partage ses entraînements, ses doutes, ses progrès. Le public suit, et se reconnaît : beaucoup s’y retrouvent, dans cette envie de changement, dans ce besoin de se réinventer. « Ce qui me rend la plus fière, c’est d’avoir osé. J’ai longtemps cru que j’étais de celles qui rêvent beaucoup sans jamais agir. Et finalement… j’ai sauté. »
Sortir de sa zone de confort… pour mieux s’y réinstaller
Chloé l’explique avec lucidité : « On ne sort pas de sa zone de confort pour le plaisir de souffrir. On en sort pour l’élargir. Et plus elle est grande, plus on y vit bien. »
Un triathlon, trois mois de préparation, une transformation physique et mentale… et surtout, une démonstration : l’audace est souvent récompensée, même si l’issue reste incertaine. Alors si vous hésitiez à vous lancer dans un projet un peu fou, retenez son conseil : il ne faut pas toujours tout comprendre avant de commencer. Il faut parfois juste… y aller.
Changer de métier tous les trois mois pour mieux se connaître, explorer le monde et tester ses limites ? C’est le pari, aussi original qu’ambitieux, de Chloé.qdv.
Son dernier défi ? Devenir triathlète en seulement trois mois. Une aventure aussi sportive qu’humaine.