Comment concilier course à pied et vie de famille?
Pour de nombreux coureurs passionnés, le running devient véritablement chronophage. Conserver un équilibre pour bien concilier course à pied et vie de famille peut devenir un vrai casse-tête. Alors comment s’y prendre ? Voici quelques pistes pour éviter les écueils…
1- Organiser son planning de course
Que vous soyez en club ou que vous vous entrainiez seul, que vous soyez en préparation pour une compétition ou simplement coureur pour le plaisir, organisez-vous.
Planifiez vos entrainements de la semaine en prenant en compte la durée et la difficulté de chacun. Déterminez une heure précise pour chaque jour d’entrainement et veillez à ne pas en changer sans raison valable. En effet, plus vous repousserez le départ, plus vous risquez de faire empiéter votre séance sur un moment de temps libre que vous auriez pu dédier à votre famille.
L’idée n’est pas de rendre votre programme d’entrainement hebdomadaire parfaitement immuable. Simplement, plus vous organisez votre semaine, plus vous pouvez aménager des créneaux réellement dédiés à votre famille.
Cela jouera aussi sur votre charge mentale et vous permettra d’être pleinement investis dans votre entrainement et dans vos instants en famille sans culpabiliser.
2- Communiquer et partager sa pratique avec sa famille
Attention, il n’est pas ici question de se mettre à table et d’annoncer entre deux bouchées de haricots verts : « Au fait, je me suis inscrit à un marathon ! » ou autre « Je fais un ultra dans quelques mois, peux-tu me passer le sel ? ». Non.
Il est primordial de parler de votre projet avec votre famille. Cela ne concerne pas uniquement le jour de la course mais bien tout ce que cela impliquera en amont. Les séances d’entrainement quotidiennes, les sorties longues du dimanche matin mais aussi la vigilance sur l’alimentation : tout cela doit être évoqué.
En étant transparent dès le départ, vous pouvez vous lancer dans votre préparation plus sereinement. Le soutien des proches est un élément primordial pour espérer mener à bien une préparation.
Bien évidemment, tout cela s’applique peu importe votre niveau et votre implication dans votre pratique. Dès lors que vous opérez des changements dans votre quotidien pour accorder plus de place à la course à pied, il est nécessaire d’en parler à votre entourage pour être certain que la démarche soit bien comprise.
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Enfin, pourquoi ne pas embarquer votre famille dans l’aventure ?! Vous sortez faire un footing ? Les enfants peuvent suivre en vélo ! Vous souhaitez faire un ultra ? Profitez-en pour prendre quelques jours de vacances sur place tous ensemble ! Sans que cela soit systématique, impliquer vos proches peut faciliter l’obtention de leur soutien.
Attention toutefois, il ne s’agit pas de faire tourner la vie de votre famille autour de votre pratique. Si toutes vos vacances sont calculées en fonction de vos compétitions, gare au retour de bâton ! La clé réside comme souvent dans l’équilibre.
3- Savoir se montrer flexible
Non, ce conseil ne vient pas en totale contradiction avec le premier. En vérité, le trop est et sera toujours l’ennemi du bien.
Ainsi, être organisé ne signifie pas être totalement rigide. Il est impératif de savoir être agile pour s’ajuster aux diverses obligations qui peuvent survenir au cours d’une semaine.
Pour faciliter cette agilité, vous pouvez par exemple placer vos entrainements stratégiques en début de semaine. De cette façon en cas d’imprévus, vous aurez toujours la possibilité de décaler une séance de façon réfléchie.
De plus, en veillant à être un minimum flexible, vous avez plus de chance de conserver un soutien total de votre famille et de vos proches. Ils sentiront en effet que malgré la charge d’entrainement, vous restez enclins à vous adapter pour répondre présents à des événements importants : apéros entre amis, repas dominical, spectacle de l’école…
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