Ces héros du quotidien au départ du Marathon de Paris
Plus que quelques jours avant le départ du Marathon de Paris ! L’occasion de présenter quelques héros du quotidien qui se lancent dans ce défi hors du commun.
Courir pour rendre hommage
Hacene Guellil a 33 ans. Il y a 4 ans, il perd son petit frère avec qui il partageait sa passion du sport. Cette année, pour lui rendre hommage, Hacene a décidé de s’aligner sur la ligne de départ du Marathon de Paris.
Le marathon pour apprivoiser son nouveau corps
En 2020, Delphine décide de se faire opérer de l’estomac pour lui permettre de perdre du poids. Il y a encore 3 ans, il était impensable pour elle de courir à cause de son surpoids.
Aujourd’hui, elle a décidé de se lancer un magnifique défi. Le 07 avril, elle se lancera sur le Marathon de Paris pour se prouver qu’elle est dorénavant capable de se dépasser et de réaliser ce qu’elle a longtemps pensé impossible.
Courir un Marathon au service de l’autre
Sarah est la cofondatrice d’une Start Up appelée Wyes (When Your Eyes Speak). Cette entreprise fabrique des lunettes connectées qui permettent à des personnes entièrement paralysées et dans l’incapacité de s’exprimer de retrouver un moyen de communiquer avec leurs proches.
Les lunettes permettent de contrôler un smartphone, une tablette et même un ordinateur rien qu’avec les yeux.
Sarah prépare son tout premier marathon. Elle est la cofondatrice d’une startup qui s’appelle Wyes (pour When Your Eyes Speak), ils fabriquent des lunettes connectées qui permettent à des personnes entièrement paralysées et dans l’incapacité de s'exprimer, de retrouver un moyen de communiquer avec leurs proches, le personnel médical et, par extension, de retrouver une place au sein de la société. Leurs lunettes permettent aujourd'hui de contrôler un smartphone, une tablette ou un ordinateur, rien qu'avec les yeux.
Sarah a commencé la course-à-pied grâce à José. Ce dernier est un ancien coureur de marathons, aujourd’hui complètement paralysé des suites de la Maladie de Charcot. Il continue pourtant de vivre sa passion de la course-à-pied en étant aujourd'hui poussé sur des fauteuils qu'il a fait développer : les "Josettes". Sarah a rencontré José dans le cadre du développement de leurs lunettes connectées. Le rêve de cet homme à la volonté de fer était d’avoir un moyen de communiquer avec ses coureurs pendant les courses pour les encourager, leur demander de s'arrêter aux ravitaillements, ou encore les guider sur le parcours. Ils ont donc testé les lunettes sur plusieurs parcours et José l’a mise au défi de venir le pousser sur un semi, puis un deuxième, puis un troisième. Suite à cette dernière course, il lui a dit qu'il pensait qu’elle était prête pour un marathon. En riant, elle lui a répondu que s'il faisait le Marathon de Paris, elle s’engageait à l'y pousser, et c'est comme ça qu’ils se sont inscrits !
Course à pied et résilience
À 25ans, Audrey est atteinte du syndrome de Guillain Barré. C’est un syndrome neurologique qui touche 1 personne sur 100 000, qui attaque les nerfs et qui vous paralyse.
En 48h, Audrey s’est retrouvée paralysée des 4 membres a perdu l’usage de la parole et la vision. Audrey a dû réapprendre à marcher, à tenir quelque chose, à se situer dans l’espace, à parler, à courir…
De nature sportive, elle adore les défis, la montagne, l’aventure, la course à pied… Face à la peur de ne plus jamais courir, elle décide de se battre. Seulement quelques mois plus tard, elle reprend la course à pied, puis 6 mois plus tard, elle s’élance sur le Semi-Marathon de Boulogne Billancourt.
Aujourd’hui, à seulement 26ans, Audrey est en route pour le Marathon de Paris. Elle porte un message de sensibilisation mais surtout d’espoir et de résilience.
Pour tous, le marathon est une aventure, un défi qui nous pousse vers l’objectif final : la ligne d’arrivée. Pour Arnaud Tsamère, c’est un véritable chemin, celui de la reconstruction. Il nous raconte comment le sport et la course à pied l’on sauvé.