UTMB : Comment survivre à une course de 170 KM ?!
170Km, 10 000m de D+ : c’est la promesse du fameux UTMB, trail mythique qui fait le tour du non moins célèbre Mont-Blanc. Alors, peut-on vraiment espérer finir cette épreuve si l’on est un athlète amateur ? Est-elle réservée uniquement aux élites ? On vous dit tout pour survivre à cette course !
Contrairement aux idées reçues, l’UTMB n’est pas exclusivement réservé aux sur-hommes. Chaque personne ayant une bonne condition physique peut espérer passer la ligne d’arrivée. Attention toutefois : on n’a pas dit que c’était facile ! La clé réside dans votre préparation.
Déjà, il est presque indispensable d'avoir un coach pour éviter les erreurs. Être encadré, en confiance et ne pas avoir à gérer sa fréquence et le contenu de ses entrainements : voilà l’un des meilleurs secrets pour révéler le traileur en vous.
Les séances clés pour préparer l’utmb
Les sorties longues sont forcément un passage obligatoire si l’on veut espérer gambader sur 170Km le jour J. Ne les négligez pas, elles seront peut-être vos plus précieuses alliées.
Les séances en côtes et en descentes pour vous préparer aux parties techniques de la course… Il est important de bien étudier le parcours afin d’adapter l’entrainement. Bien que cette charge incombe logiquement au coach, vous pouvez participer afin de vous imprégner des passages stratégiques.
Le travail de vitesse se révèle tout aussi indispensable. En effet, contrairement aux idées reçues, le trail peut “se courir vite”. Il faut maintenir une certaine vitesse pour pouvoir relancer aux moments opportuns.
Le renforcement musculaire et la proprioception seront de précieux alliés pour améliorer vos appuis et éviter les chutes.
Le nombre de séances varie de 5 à 8 par semaine. Il vous faudra ajuster en fonction de votre expérience. Le meilleur conseil que l’on puisse vous donner est de consulter un expert pour un plan personnalisé !
Pour tous, le marathon est une aventure, un défi qui nous pousse vers l’objectif final : la ligne d’arrivée. Pour Arnaud Tsamère, c’est un véritable chemin, celui de la reconstruction. Il nous raconte comment le sport et la course à pied l’on sauvé.