Paris 2024: Bilan à chaud, l'Athlétisme Français est-il en crise ?
Les JO Paris 2024 ont tiré leur révérence hier à l’issue d’une cérémonie de clôture spectaculaire. Alors, que doit-on retenir de cet événement hors normes ? Qu’est-ce que les résultats de l’athlétisme disent de l’état de notre sport actuellement ? Fred et Guillaume font un bilan à chaud, sans langue de bois.
JO Paris 2024 : un instant hors du temps
Les JO Paris 2024 furent une véritable fête. Un instant hors du temps unanimement salué par la presse nationale mais aussi les observateurs étrangers.
Durant 15 jours, le sport a su fédérer, rassembler et faire vibrer des millions de personnes. Sceptiques au départ, les Français ont finalement été conquis par la ferveur populaire et une organisation presque sans fausse note.
Certains sports tels que le judo, la natation ou encore le BMX ont su tirer leurs épingles du jeu en affichant une belle réussite de leurs athlètes. Léon Marchand notamment, est devenu une véritable icône française, acclamée dans mais aussi en dehors des bassins. Ses performances exceptionnelles permettront sans nul doute de démocratiser la natation, qui verra certainement le nombre de licenciés augmenter ces prochains mois. Car c’est aussi à cela que servent les JO. Chacun découvre de nouvelles disciplines et se passionne ces dernières, pourtant inconnues il y a quelques jours encore.
C’est cet héritage qu’il faut parvenir à conserver une fois la flamme éteinte. Éteinte aux Tuileries certes, mais toujours ardente dans le coeur des Français.
Athlétisme aux JO : un bilan mitigé
Si certains sports ont particulièrement brillé durant cette quinzaine olympique à domicile, d’autres ont un bilan plus mitigé. C’est le cas de l’athlétisme, qui n’a rapporté qu’une seule médaille : l’argent de Cyréna Samba-Mayela sur un 100m haies d’anthologie.
Le reste du tableau des scores reste plus mitigé : beaucoup de quatrièmes places, des performances très prometteuses, certaines totalement incroyables, d’autres plus “décevantes”… De quoi s’interroger sur l’état actuel de l’athlétisme français.
Malgré une densité particulièrement élevée sur les discipline de course, qui peut expliquer en partie la difficulté de la délégation française à accrocher des médailles, comme Jimmy Gressier qui termine 13ème en explosant le précédent record olympique et en passant sous la barre mythique des 27 minutes, il convient de s’interroger sur l’ensemble des facteurs qui a mené les athlètes vers ce bilan en demi-teinte.
Sélections mal faites ? Fédération Française d’Athlétisme inefficace dans l’accompagnement ? Athlètes en manque de motivation ou de professionnalisme ?
Fred et Guillaume vous donnent leurs avis et leurs analyses sur cette olympiade qui se termine et sur nos perspectives pour Los Angeles en 2028.
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