Trois choses à savoir sur le Marathon de Boston
On ne vous fera pas l’affront de vous demander si vous connaissez le classique, que dis-je, le mythique Marathon de Boston. Mais connaissiez-vous ces trois anecdotes?
Le Marathon de Boston : 1er marathon annuel du monde
La ville de Boston a très fortement marqué l’histoire du marathon et pour cause ! Si ce n’est pas de ce côté de l’Atlantique que Philippidès a parcouru la distance reine pour la première fois selon la légende, c’est bien à Boston que s’est organisé le premier marathon annuel du monde.
C’était en 1897. Pour l’occasion, pas moins de 10 coureurs ont passé la ligne d’arrivée sous les applaudissements de la foule en délire, ou plutôt sous le regard ahuri des passants. Le record de l’épreuve est alors établi pour la première fois en 2h55. Pas mal pour une première ! Depuis, le Marathon de Boston se tient chaque année et rassemble des milliers de coureurs venus du monde entier.
Le Marathon de Boston : symbole du féminisme à son insu
On le sait, il peut être dangereux pour les femmes de courir un marathon : barbe qui pousse, utérus qui descend… Sacrée vie ! C’est pourquoi, pour protéger la gent féminine des dangers de la course de fond, le marathon était tout simplement interdit aux femmes jusqu’en 1976. Merci les gars !
Pourtant, en 1967, une femme a décidé de braver l’interdit et a pris le départ du Marathon de Boston. Cette femme, c’est Kathrine Switzer. Malgré les tentatives de l’organisation pour la sortir du parcours, elle bouclera la distance et deviendra la première femme à passer la ligne d’arrivée d’un marathon officiel. Bon, elle a été disqualifiée et radiée à vie de la fédération américaine d’athlétisme, mais la bonne nouvelle, c’est que son utérus est toujours en place.
Un coureur amateur sur la première place du podium
Nous sommes en 2018. À Boston, les conditions météo sont dantesques. Vent, pluie diluvienne… Rien ne permet aux coureurs d’espérer réaliser une bonne performance.
Face à cette évidence, de nombreux coureurs élites renoncent à prendre le départ. Yuki Kawauchi, lui, s’élance avec courage sur le parcours exigeant du Marathon de Boston. Ce coureur amateur est bien loin de se douter qu’il s’apprête à marquer l’histoire de son sport. En 2h15, il remporte la course et devient le premier coureur non professionnel à monter sur la première marche du podium.
Non content de pouvoir se la raconter devant la machine à café, il décide de démissionner du travail à temps plein qu’il occupait jusque-là. Chapeau l’artiste !
Pour tous, le marathon est une aventure, un défi qui nous pousse vers l’objectif final : la ligne d’arrivée. Pour Arnaud Tsamère, c’est un véritable chemin, celui de la reconstruction. Il nous raconte comment le sport et la course à pied l’on sauvé.