La drôle d’histoire des cross-country
Cette année, DLTDC a posé ses valises à Carhaix pour suivre les tant attendus Championnats de France de cross-country. Zoom sur l’histoire peu banale d’une drôle de discipline !
Cross-country : un sport british
Comme son nom l’indique complètement, le cross-country est né en Grande-Bretagne. Mais au départ, il ne s’agit absolument pas d’étranges personnages qui courent dans la boue pointes aux pieds.
En effet, initialement, le cross-country était une discipline équestre. Plus précisément, c’est une épreuve qui se déroule à la campagne. Les cavaliers et leurs montures doivent traverser les champs dans lesquels se dressent des obstacles tels que des clôtures, des haies plus où moins denses mais aussi des rivières et des guets.
Cross country : de l'équitation à la course à pied
Au XIXème siècle, l’équitation est un sport très onéreux. Monter à cheval est d’ailleurs un véritable signe de distinction sociale.
A contrario, la course à pied est bien plus abordable. Elle se pratique dès l’école et se révèle assez populaire. D’autant qu’elle ne nécessite pas de pistes ou de routes carrossées. Il est possible de courir à travers les champs. Vous le voyez venir ? On file tout droit vers la naissance du cross-country. Il va rencontrer un succès grandissant en France.
Tenez, 27 août 1889 : L’Écho de Paris donne le compte-rendu d’un cross-country organisé près de Castres, dans le Tarn. Le parcours accidenté fait 8 500 mètres et n’épargne pas les courageux coureurs, pourtant venus en nombre pour en découdre.
1903 : naissance de la compétition de cross-country
Le cross est un sport exigeant qui mérite bien une compétition internationale. Elle est créée en 1903 sous le nom de Cross des nations. En réalité, seules 4 Nations sont représentées : l’Angleterre, le Pays de Galle, l’Écosse et l’Irlande.
Les cross restent sous domination britannique jusqu’en 1911. Cette année-là, le marseillais Jean Bouin l’emporte. Il renouvelle l’exploit, en 1912 et en 1913. L’année suivante, il est mobilisé et meurt sur le front, dans la Meuse.
1924 : Le « massacre cross »
Pour les JO de 1924, en France, c’est Colombes qui accueille le cross-country. C’est l’été et le soleil est au RDV. Il fait terriblement chaud. L’épreuve est si violente qu’elle est surnommée le « massacre cross ». C’est simple, c’est l’hécatombe. Un Suédois est conduit à l’hôpital pendant la course tandis qu’un autre s’écroule, avec du sang qui lui sort par la bouche et par le nez… C’est le Finlandais Nurmi qui remportera cette épreuve d’anthologie.
Championnat du monde de cross-country
Depuis, le cross des nations est devenu le championnat du monde de cross-country.
La discipline a disparu des Jeux Olympiques depuis le massacre de 1924 même si on en retrouve la trace dans le pentathlon moderne.
En France, la discipline est très populaire au sein des clubs d’athlétisme qui y envoient leurs athlètes chaque année. Le Championnat est relevé et les parcours toujours plus difficiles. Mais c’est aussi ce qui fait la beauté de cette discipline !
Dans cet épisode, nous allons explorer cinq signes parfois cachés, mais révélateurs, d’un déficit en nutriments essentiels.
Les carences nutritionnelles sont souvent sous-estimées dans le monde du sport, et pourtant, elles peuvent avoir des conséquences bien réelles sur la santé et les performances des coureurs à pied. Fatigue persistante, blessures récurrentes, récupération plus lente, ou même troubles de l’humeur… Les carences peuvent se manifester de manière subtile, presque insoupçonnée, et même pire passer inaperçues pendant longtemps.