Dans la Tête d'un Coureur

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L’importance des stratégies de récupération - DLTDC x COMPRESSPORT

La récupération est l’un des piliers de la performance. Elle s’articule autour de 3 axes principaux qui peuvent chacun être adaptés et optimisés. Arnaud Ménetrier nous révèle quelques précieuses astuces.

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L’importance de la planification en récupération

Tout plan d’entrainement bien construit comporte nécessairement des phases de récupération qu’il est indispensable de respecter. Mais indépendamment du temps accordé à la récupération en elle-même, il est important de planifier aussi ses techniques de récupération.

Très basiquement, on peut prévoir un temps totalement inactif, peut-être avec les jambes en l’air. On peut décider d’aller marcher pour faire fonctionner les jambes sans forcer. Mais on peut aussi avec recours à des outils extérieurs qui vont nous aider à optimiser ces phases de récupération.

La compression fait partie de ces outils qui peuvent vous permettre d’améliorer votre récupération à condition d’être utilisée correctement et surtout aux bons moments.

Compression et récupération

Lorsqu’elle est utilisée dans le cadre de la récupération, la compression va améliorer le retour veineux et participer à réduire l’inflammation musculaire liée à l’entrainement.

Moins de fatigue musculaire, une diminution des courbatures, une meilleure oxygénation… Tout ces éléments vont permettre d’améliorer et d’accentuer le processus de récupération.

Cela peut être particulièrement indiqué lorsque l’on est en période de reprise, là où le risque de blessures est particulièrement élevé.

De plus, il peut être conseillé de faire précéder la compression d’une action par le froid pour optimiser la récupération.

Les limites de la compression dans le processus de récupération

Lorsque l’on parle de récupération et de son optimisation, on pense souvent réduction des courbatures, diminution de la fatigue etc…

Mais il ne faut pas oublier que ces courbatures résultent d’une inflammation qui s’avère très précieuse lors de certaines phases de l’entrainement. La progression en course à pied intervient à travers un processus de surcompensation. Les muscles et plus largement le corps vont réagir aux “agressions”, aux micro-lésions que l’entrainement a provoqué.

Il faut concevoir l’entrainement en vue d’une échéance comme un ensemble de cycles. Ainsi, lors des cycles d’entrainement en intensité, qui interviennent à des instants précis de la préparation, les méthodes de récupération par compression ou cryothérapie ne seront pas forcément conseillées. La raison est simple : elles peuvent diminuer le processus de surcompensation. Cela freinera la progression.

En revanche, durant le cycle dit d’affûtage, qui précède l’échéance, le but va être de maintenir un pic de performance tout en limitant l’intensité et en prévenant au maximum le risque de blessures. La compression peut alors se révéler précieuse pour faciliter la récupération et limiter le risque de blessures.

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