Comment gérer une veille de marathon loin de chez soi ?

Une grande partie des marathoniens sont souvent obligés de s’éloigner de chez eux pour participer aux courses officielles. Dès lors, il peut parfois être difficile de bien gérer les dernières heures, pourtant cruciales, avant le départ. Alors, comment bien gérer la veille de son marathon lorsqu’on est loin de chez soi ?

Pour un premier marathon, évitez de partir trop loin

Ce premier conseil va peut-être déplaire au traveler qui sommeille en vous. Pourtant, la meilleure stratégie à adopter, particulièrement pour les moins chevronnés, reste de ne pas voir trop grand trop vite. 

Malgré l’attrait indéniable que représentent les grands marathons internationaux, la logistique peut vite se révéler conséquente. Billets d’avion, barrière de la langue (non, le Frenglish n’est pas une langue officielle), décalage horaire… Autant dire qu’absolument rien ne sera fait pour vous faciliter la tâche ! 

Aussi, et bien que l’on comprenne tout à fait que vous rêviez de dépaysement et d’expériences inoubliables, sachez que votre premier marathon, même au fin fond de la Creuse, sera inoubliable. Alors procédez par étape et commencez par vous inscrire sur un marathon proche de chez vous, ou du moins dans le même pays. Bon ok, le même continent si vous êtes vraiment têtus.

Anticipez au maximum avant le marathon

Si vous partez à l’étranger pour courir votre marathon, prévoyez d’acheter vos billets et de réserver votre logement bien en amont. Au-delà du risque d’augmentation des prix à l’approche de la date butoir, vous prenez aussi celui de vous trouver sans logement. 

Choisissez votre logement méticuleusement. On évite par exemple les appartements au-dessus d’un bar, d’un pub ou en plein cœur d’un quartier réputé pour son animation nocturne. N’hésitez pas de plus à recontacter votre hôte quelques jours avant le départ pour vérifier que tout est toujours bien clair. Certains particuliers peuvent parfois faire faux bond, il vaut mieux faire une petite piqûre de rappel de façon à pouvoir retomber sur ses pieds en cas d’annulation fortuite. 

De même, réservez votre moyen de transport de façon anticipée et judicieuse. On évitera les vols avec 3 escales qui vont vous voir débarquer totalement épuisés. N’optez pas non plus pour un vol qui vous ferait arriver le matin de la course ou la nuit précédente. Niveau fatigue, vous risquez de le payer, et vous n’êtes jamais à l’abri d’un retard ou d’une annulation de vol.

Et l’alimentation dans tout ça ? Que manger lorsqu’on est loin de chez soi ?

On touche là un des sujets les plus épineux. Lorsque l’on est dans sa bien-aimée cuisine, on est maître de ce que l’on va manger. Les quantités, le mode de préparation et les aliments eux-mêmes peuvent être sélectionnés avec soin. Quand on est loin de chez soi, tout devient plus compliqué. 

Commençons par le dîner de la veille. Vous pouvez pousser la porte d’un restaurant. Oui, vous avez bien lu, vous pouvez dîner dans un restaurant la veille de votre marathon. Choisissez un restaurant qui propose des plats classiques et faites un choix judicieux : des féculents, des aliments faciles à digérer et une quantité raisonnable. Vous avez le droit de ne pas finir votre assiette. Vous pouvez même demander un doggy-bag, si vous osez… 

Pour les plus stressés ou les coureurs qui ont des besoins spécifiques, il est possible de se préparer en amont un plat comme une salade de pâtes. Ce n’est toutefois pas toujours possible en fonction de la durée de votre trajet. 

Passons maintenant au sacro-saint petit déjeuner d’avant course. Là encore, vous pouvez emporter du gatosport, fait maison, des barres de céréales, des fruits comme des bananes (on reste vigilants sur l’excès de fibres). Mais ce n’est pas la seule option ! Si vous êtes en hôtel ou dans un logement qui propose le petit déjeuner, vous pouvez tout à fait manger du pain blanc, du fromage blanc, un fruit, boire un bon thé ou tout ce que vous jugerez bon pour vous à ce moment si particulier. 

Attention ! Prenez toujours la peine d’en discuter avec l’accueil de votre hôtel ou avec votre hôte. Les départs de marathons sont souvent relativement matinaux, et vous devez prévoir un temps de digestion d’au moins 3 heures pour prévenir au maximum les soucis gastriques. Cela peut donc nécessiter de prendre le petit déjeuner très tôt. Expliquez-le clairement et donnez l’horaire qui vous arrange. Ce n’est pas possible ? Achetez tout le nécessaire la veille ! 

En résumé, partir loin de chez soi pour courir un marathon, ça s’anticipe. Moins vous laissez de choses au hasard, plus vous serez disponibles mentalement pour vous préparer à l’épreuve qui vous attend. Alors planifiez, réfléchissez bien en amont pour une expérience qui sera quoi qu’il arrive, unique. 

 

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