03 août 1936 - Jesse Owens, l’athlète qui défia la propagande nazie
1936 - Un certain Adolf Hitler est au pouvoir au Allemagne. Alors que les Jeux Olympiques doivent se dérouler dans la capitale allemande, le ton est très vite donné. Ce sera l’occasion de promouvoir l’idéologie nazie. Pourtant, un athlète va mettre à mal cette propagande par la seule force de ses performances sportives. Cet athlète, c’est Jesse Owens.
Jeux Olympiques de 1936 - L’instrumentalisation du sport par le régime nazi
Dès 1931, le CIO accorde à l’Allemagne l’organisation des Jeux Olympiques de 1936. Mais dès 1933, un certain Adolf Hitler arrive au pouvoir et instaure un régime totalitaire fasciste et raciste : le IIIème Reich.
Malgré les réticences initiales, Berlin conserve son statut d’hôte des JO de 1936. Le Führer, d’abord lui-aussi hostile à ces Jeux, y voit finalement l’occasion unique de faire rayonner sa propagande nazie à l’international, et de redorer son image auprès des autres pays occidentaux.
Le jour de la cérémonie d’ouverture, tout y est : les affiches de propagande, le défilé des Jeunesses Hitlerienne, le salut nazi des spectateurs depuis les tribunes… Adolf Hitler semble avoir réussi un double tour de force. D’un côté, il promeut avec succès la prétendue supériorité de la race aryenne. De l’autre, il se crée une image d’homme pacifique qui oeuvre pour le bien de sa patrie.
Pourtant, un grain de sable va s’immiscer dans l’engrenage parfaitement graissé. Il s’appelle Jesse Owens.
Jesse Owens - Le jour où il défia sans le vouloir le régime nazi
Jesse Owens est un athlète américain qui s’'illustre sur les distances sprint ainsi qu’au saut en longueur. C’est simple, il explose tous les records et cela le mène finalement à Berlin aux JO de 1936. C’est là qu’il va, presque sans le vouloir, devenir le symbole de la résistance à la propagande nazie.
Dès l’épreuve du 100m, il remporte sa première médaille d’or, en mettant une belle longueur d’avance à ses adversaires. Le lendemain, il s’impose sur le saut en hauteur devant le grand favori de l’épreuve, l’Allemand Luz Long. Ces deux là deviendront d’ailleurs de grands amis, comme un pied de nez à l’idéologie nazie.
Vient ensuite le 200m qu’il gagne en battant au passage le record du monde. Enfin, alors qu’il est le premier relayeur de l’équipe américaine sur 400m, cette dernière s’impose à la première position en battant une fois encore le record de l’épreuve.
C’est donc avec 4 médailles autour du cou que Jesse Owens termine ces JO, devenant l’athlète le plus titré de ces Jeux.
Après les victoires, les polémiques sous fond de propagande nazie
Nul n’ignore que ces JO de 1936 devaient être une démonstration de la prétendue supériorité de la race aryenne sous fond de régime totalitaire. Seulement voilà, le grand vainqueur de ces Jeux est un homme Noir.
Cela revêt une certaine ironie et a fait naitre des rumeurs selon lesquelles le Führer, furieux, aurait refusé de saluer Jesse Owens.
Selon l’intéressé, cela ne s’est pas tout à fait passé comme ça. Il raconte qu’Adolf Hitler ne l’aurait pas snobé, mais que c’est le Président des États-Unis qui aurait agi ainsi. Il est vrai qu’à cette époque, la ségrégation raciale est très forte aux États-Unis, ce qui dissuade Le Président,en campagne de réélection, de saluer Jesse Owens lors de son retour.
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