“Je n’ai pas couru un marathon, j’ai vécu une renaissance.” - Le Récit
Anaïs Quémener est une jeune athlète passionnée. Alors qu’elle n’a que 23ans, elle doit faire face au plus grand des combats : celui pour la vie. Loin de se laisser abattre, elle va se lancer dans une grande bataille avec, toujours en toile de fond, la course à pied.
Anais Quemener - Un avenir tout tracé vers le marathon
Anais est née dans une famille de sportifs. C’est tout naturellement qu’elle suit le même chemin et se tourne vers la course à pied. Son père notamment, l’encourage dans cette voie et l’observe progresser année après année.
Alors qu’elle cherche à allonger toujours plus les distances, son père confirme ce qu’elle pensait déjà : la jeune femme est faite pour courir du long.
À 21 ans, elle boucle son premier marathon à Rotterdam et c’est pour elle une révélation. Elle a trouvé sa véritable passion. À ce moment, rien ne semble pouvoir l’en détourner et le ciel ne laisse entrevoir aucun nuage.
Du marathon À la chimio : le choc de l’annonce
À 23ans, Anais détecte presque par hasard une boule dans un de ses seins. Au regard de son jeune âge, les médecins qu’elle consulte alors estiment qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter.
Mais face à l’augmentation du volume de cette étrange boule, la jeune femme retourne consulter et se voit cette fois prescrire une mammographie et un bilan sanguin ainsi qu’une ponction.
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En sortant de cette éprouvante épreuve, Anais va tout naturellement à l’entrainement. En fait, elle se focalise entièrement sur son entrainement pour ne pas penser aux résultats qui tomberont quelques semaines plus tard.
Mais le jour tant redouté arrive et le verdict tombe : Anais a un cancer. Elle est sous le choc. Les médecins lui expliquent chaque étape du combat qui l’attend mais elle n’est pas certaine de comprendre. Elle passe la porte de l’hôpital et… part courir.
Courir, c’est la seule chose qui l’apaise. Elle éprouve le besoin irrépressible de continuer l’entrainement. Malgré la chimio et ses terribles effets secondaires, malgré la fatigue qui la terrasse, elle ne renoncera jamais à s’entrainer.
Bien qu’elle comprenne l’incompréhension de ses proches face à cette obstination, elle n’arrêtera pas de courir.
Anais Quemener - Le marathon de la renaissance
En juin 2016, les traitements sont tous terminés. Anais caresse un espoir : participer aux championnats de France de Marathon cette année-là. Elle a de bonnes sensations à l’entrainement, elle se sent prête.
Malgré les réticences premières de ses proches, son père décide de l’accompagner dans sa préparation. Il la soutient et l’encourage jusqu’au jour J. Ce jour-là, le marathon va changer sa vie.
Tout au long de sa course, elle se répète les paroles de son père. Elle a conscience que cette épreuve est moins difficile que celle qu’elle vient de traverser. Elle s’accroche.
Remontant ses concurrentes une à une, elle se met à croire au podium. Deux abandons supplémentaires. La voilà en 3ème position, puis en deuxième. Là, elle aperçoit la moto qui est chargé de suivre la 1ère féminine. Sans trop réfléchir, elle s’élance et donne toutes les forces qu’il lui reste dans les deux derniers kilomètres. Elle parvient ainsi à se hisser sur la première place du podium.
Anais devient ainsi championne de France. Mais au-delà d’un titre, au-delà du chrono, la jeune femme avoue avoir ce jour-là vécu une véritable renaissance.
Ce programme vous est proposé par Salomon.
Pour tous, le marathon est une aventure, un défi qui nous pousse vers l’objectif final : la ligne d’arrivée. Pour Arnaud Tsamère, c’est un véritable chemin, celui de la reconstruction. Il nous raconte comment le sport et la course à pied l’on sauvé.