Psychologie du coureur: faut-il aimer souffrir pour courir?
La souffrance est traditionnellement étroitement liée à la pratique sportive. Dans le monde de la course à pied, le rapport à la souffrance est souvent lié à celui de la performance et du plaisir. Mais faut-il obligatoirement aimer souffrir pour aimer courir? La performance sportive est-elle indissociable de la souffrance?
La souffrance est intrinsèquement liée à la pratique de la course à pied. Contrairement à certains autres sports qui sous-entendent une forme d'amusement et qui ne nécessitent pas forcément de souffrir, le running crée un lien étroit entre son pratiquant et la souffrance.
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Le monde de la course à pied voit fleurir des formats de course toujours plus intenses, plus difficiles et parfois même presque impossibles à atteindre pour la grande majorité de la population. De là à parler de fascination pour la souffrance et d'un véritable attrait à l'idée de "se faire mal", il n'y a qu'un pas.
Finalement, que nous apporte cette souffrance dans notre pratique ? Est-elle nécessaire à notre épanouissement en tant que coureurs? Touche-t-on plutôt ici à la notion d'ego et à la reconnaissance obtenue en réussissant des épreuves toujours plus difficiles?
Autour de la table du i-Run Café:
Raphaël Verchère – Philosophe du sport
Casquette Verte – Ultra-traileur
Frédéric Belouze – Co-animateur du podcast et entraineur du groupe Elite au Stade Français Athlétisme
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Dans la seconde partie de l’émission, nous aurons le plaisir de retrouver Manu du site Wanarun.net, qui nous présentera la tant attendue Garmin Fenix 7 et ses nouvelles fonctionnalités !
Une émission proposée par i-Run.fr, leader français de la vente en ligne de matériel de running, trail & fitness.
Malgré des avancées notables en matière de sport féminin, de nombreux aspects biologiques, comme le cycle menstruel, restent souvent sous-estimés dans l’élaboration des programmes d’entraînement. Pourtant, mieux comprendre son cycle menstruel et ses effets sur le corps peut devenir une force pour les sportives, en optimisant les entraînements, la récupération et les performances. Juliana Antero, chercheuse à l'INSEP, nous explique les effets du cycle hormonal sur les athlètes.