Insécurité, Charge Mentale : Pourquoi tant de femmes arrêtent de s’entraîner ?
Dans l’enfance, les filles et les garçons pratiquent le sport à parts égales. Mais à l’adolescence, un fossé se creuse : beaucoup de jeunes filles décrochent et certaines ne reviennent jamais à une activité physique régulière. Cette tendance se poursuit à l’âge adulte, où les femmes font face à des freins bien spécifiques.
Dans cet article soutenu par Nike, des expertes et athlètes reviennent sur les obstacles majeurs qui limitent la pratique sportive féminine et sur les solutions pour y remédier.
La puberté, un tournant décisif
L’adolescence marque une période de changements physiques et psychologiques qui impactent fortement la relation des jeunes filles avec le sport. "La puberté est un moment clé où beaucoup de filles arrêtent de pratiquer", souligne Anais. Ce désengagement s’explique par plusieurs facteurs :
Des complexes liés au corps : la prise de poids, le développement de la poitrine ou encore les variations hormonales rendent parfois le sport inconfortable.
Le manque d’accompagnement : peu d’espaces sont dédiés aux problématiques féminines dans les clubs ou les cours d’éducation physique.
Une perte de confiance : les stéréotypes de genre sur la force et la performance créent un climat où certaines jeunes filles se sentent moins légitimes dans la pratique.
L’insécurité, un frein invisible mais puissant
Pour beaucoup de femmes, pratiquer une activité physique ne se résume pas à enfiler des baskets et sortir courir. L’insécurité dans l’espace public est un véritable frein. "Beaucoup de femmes adaptent leurs parcours, évitent certains endroits ou changent leur tenue pour minimiser les risques", explique une des participantes.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : selon une étude menée par DLTDC pour Nike, plus de 70 % des femmes déclarent avoir déjà ressenti de l’insécurité en pratiquant du sport en extérieur. Cela crée un climat où l’entraînement devient une source d’anxiété plutôt qu’un moment de plaisir.
Parmi les solutions évoquées :
Multiplier les initiatives de sport en groupe, qui renforcent le sentiment de sécurité.
Mieux éclairer et aménager les infrastructures sportives urbaines pour les rendre plus inclusives.
Continuer à sensibiliser sur les comportements intrusifs et le harcèlement
La charge mentale : un frein invisible mais omniprésent
Les femmes ne font pas seulement face à des contraintes physiques ou environnementales, mais aussi à une pression sociale plus forte. Entre le travail, les responsabilités familiales et les attentes culturelles, trouver du temps pour faire du sport devient un défi.
"Le sport est souvent perçu comme un loisir facultatif pour les femmes, alors qu’il est considéré comme essentiel pour les hommes", souligne Mathilde. Cette inégalité de perception influence directement la capacité des femmes à intégrer une routine sportive régulière.
Les solutions ?
Promouvoir des modèles féminins inspirants qui montrent que le sport est un droit et non un privilège.
Encourager les structures sportives à proposer des formats plus flexibles, adaptés aux agendas chargés.
Changer la perception sociétale en valorisant le bien-être et la santé des femmes au même titre que la performance.
Encourager un accès plus équitable au sport
Les entreprises et marques ont un rôle clé à jouer dans l’évolution du sport au féminin. Nike et Intersport s’engagent activement à travers des campagnes et initiatives qui visent à rendre la pratique plus accessible à toutes les femmes, quels que soient leur âge, leur niveau ou leur situation.
Des collections adaptées aux besoins féminins : des vêtements et équipements pensés pour le confort et la performance des femmes.
Des campagnes de sensibilisation pour briser les tabous autour des règles, de la puberté et de la maternité.
Un soutien aux associations et clubs sportifs qui favorisent l’inclusion des femmes.
Vers un futur plus inclusif
Le sport ne devrait pas être un privilège ou une contrainte, mais une opportunité accessible à toutes et tous. Pour cela, il faut continuer à briser les barrières qui limitent la pratique féminine, en écoutant les besoins des femmes et en adaptant les infrastructures et les mentalités.
"Si nous voulons que la prochaine génération de femmes soit plus active, nous devons agir dès maintenant", conclut Cléo.
Grâce à des initiatives comme celles portées par Nike et Intersport, les choses avancent. Mais il reste encore du chemin à parcourir pour que chaque femme puisse pratiquer le sport en toute liberté et avec plaisir.
🎧 Pour aller plus loin, écoutez l’épisode complet du podcast Dans la Tête d’un Coureur, disponible sur toutes les plateformes de streaming !
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